Vous souhaitez contracter un crédit mais la banque vous demande une caution. Que faire ? Qu’est-ce que le cautionnement bancaire ?
Le cautionnement bancaire est un contrat qui lie une personne appelée caution à un établissement de crédit ou une banque (par exemple : la Société Générale, le Crédit Agricole…) Cette personne appelée caution s’engage à payer à la place de l’emprunteur, dans le cas où celui-ci serait dans l’impossibilité de payer. Elle doit être solvable ce qui signifie qu’elle doit être capable de payer les dettes de l’emprunteur sur ses deniers personnels.
Il en existe deux types :
Qui peut se porter caution ?
Le cautionnement ne peut être donné verbalement. Il doit être fait obligatoirement de manière écrite et doit respecter des formes imposées par le code civil. (Par exemple : la somme pour laquelle s’engage la caution doit être inscrite en chiffre et en lettre).
Le cautionnement doit préciser :
A noter : dans le cas où la personne caution ne fait pas appel à un notaire, mais rédige un acte sous seing privée, la personne caution devra rédiger de sa main un texte. Ce texte apparaîtra dans l’acte de caution. Ce texte engagera la personne caution à rembourser le prêteur en cas de défaillance de l’emprunteur.
Le code de la consommation renforce l’obligation de cet acte. Il s’agit de l’article L.341-2 : « toute personne physique qui s’engage par acte sous seing privé en qualité de caution envers un créancier professionnel doit, à peine de nullité de son engagement, faire précéder sa signature de la mention manuscrite suivant, et uniquement de celle-ci : « en me portant caution de X…, dans la limite de la somme de … couvrant le paiement du principal, des intérêts et, le cas échéant, des pénalités ou intérêts de retard et pour la durée de…, je m’engage à rembourser au prêteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si X n’y satisfait pas lui-même »
Dans le cadre d’un cautionnement solidaire, la personne caution devra rédiger un texte manuscrit particulier qui précédera sa signature : « en renonçant au bénéfice de discussion défini à l’article 2298 du code civil et en m’obligeant solidairement avec X…, je m’engage à rembourser le créancier sans pouvoir exiger qu’il poursuive préalablement X… »